La Communauté de La Flèche - |
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| Lanfranc Valdaras des Nivelanges | |
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Phil Grande Flèche
Nombre de messages : 2022 Age : 44 Localisation : Montréal Date d'inscription : 30/05/2006
| Sujet: Lanfranc Valdaras des Nivelanges 1/6/2006, 00:34 | |
| Godefroy (Gotfrid en Argylian) des Nivelanges (Niwerlanger en Argylian) n’était pas l’un des plus puissants nobles argyliens mais, avec le fruit d’alliances matrimoniales, il entendait bien corrigé cette situation et il y parvint. Il commença par prendre pour épouse la fille de son seigneur le Voïvode de Farvheid, s’assurant ainsi un puissant soutien. Grâce à cette union judicieuse, il fut choisit Maior Domus du Voïvode et Godefroy eut enfin la position qu'il recherchait tant. De cette union, naquit également trois fils qui survécurent à l’âge adulte. L’aîné, Gunther, fut bien entendu son successeur au large domaine des Nivelanges. Il le maria avec une cousine du côté de sa mère pour assurer son alliance avec le Voïvode. Son fils suivant, Dietrich, fut marié à la fille unique d’un autre voïvode. Les dots accompagnant ces épouses accrurent considérablement les terres des Nivelanges. Quant au troisième fils, Friedrich, il devait être le dernier puisqu’il coûta la vie de sa mère. Pour racheter cette faute, il se dévoua éventuellement à la prêtrise aédonnienne, ce que son père approuva fortement.
Godefroy n’aurait su demeurer veuf bien longtemps et décida rapidement de se remarier. Même s'il pleura un peu son épouse, il y vit surtout une opportunité d'augmenter sa puissance. La situation politique évoluant constamment, il décida de chercher appui en dehors de Argyle. Il se tourna alors vers l’Empire. Sûrement il pourrait y trouver un bon parti qui lui assurerait une alliance et lui donnerait ce dont il avait le plus de besoin : des filles. Il y avait maints bons partis en Argyle qui recherchaient épousailles et Godefroy convoitait ces alliances. Il savait qu'il était risqué de chercher alliance chez les impériaux vu la méfiance entre les deux contrées mais un tel risque paraissait en valoir le coût.
L’Empire étant essentiellement religieux, il devait se trouver une femme au sein de la famille d’un important membre du clergé. Il trouva, au sein de la humble famille d’un ancien chevalier de la justice, un homme de son âge qui selon plusieurs était en pleine ascension dans la hiérarchie ecclésiastique de Twyden. Certains disaient même que malgré ses origines relativement humble, il lui était possible de se rendre jusqu’au Collège des Cardinaux. Or, il s’avérait que cette étoile montante avait une jeune sœur qui venait juste d’atteindre l’âge de se marier. Y voyant l’occasion rêvée, Godefroy s’empressa de faire mander la main de la jeune Sybille. Leur père étant récemment décédé, l’aîné de la famille accepta avec joie d’offrir sa sœur à un des puissants d’Argyle.
Ce mariage purement politique allait toutefois se révéler une bien grande déception pour l’ambitieux Godefroy. Durant l’année de leur mariage, Sybille tomba immédiatement enceinte et ceci était au préalable une source de joie pour Godefroy. Ce dernier attendit avec impatience la naissance de cette première fille qu’il pourrait marier au fils de quelque voïvode. La journée de l’accouchement, la sage-femme lui annonça qu’il s’agissait en fait d’un garçon. Godefroy étant déçu amèrement de la naissance d’un quatrième garçon inutile laissa à Sybille l’honneur de lui donné un nom de sa patrie : Lanfranc (Lannefrank en Argylian). Après une journée, le père se dit qu’il n’avait qu’à attendre et le destin lui donnerait éventuellement une fille au moins. D’ici là, il négligea considérablement son dernier né, le laissa constamment aux soins de sa mère.
Le second malheur arriva deux années après. Un jour, des missives arrivèrent pour dame Sybille. Celle-ci fut projetée par terre en les lisant. C’était son frère Bohémond qui lui annonçait que leur frère aîné était décédé. Godefroy fut également fort troublé par cette annonce. Ceci signifiait que sa femme ne lui apportait plus désormais qu’une famille de vavasseur sans valeur politique dès ce jour. Maugréant contre le destin, surtout que sa femme tardait à lui apporter la descendance femelle désirée, Godefroy devint encore plus froid à l’égard de ce fils inutile qu’il avait.
Lorsque Lanfranc eut sa sixième année, sa mère, soucieuse pour son avenir alla voir son époux. Elle lui demanda conseil sur ce qu’on devait faire de Lanfranc. Godefroy, n’y voyant qu’un fardeau inutile relança la question à sa mère. Celle-ci se montra fort heureuse qu’on lui eut demandé son avis et proposa qu’on l’envoyasse faire l’apprentissage de la chevalerie chez son oncle Bohémond : « Quoique simple vavasseur n’ayant point un pouvoir de votre envergure monseigneur, mon cher frère Bohémond est doué aux arts de la guerre ainsi que de la courtoisie. Il ferait un bon tuteur pour notre fils. » N’ayant que faire de ce fils qu’il considérait à peine, Godefroy accepta. C’est ainsi qu’à sept ans, Lanfranc alla vivre en terre impériale chez son oncle maternel.
En terre impériale, Lanfranc reçu l'éducation qu'il lui fallait pour devenir éventuellement un bon chevalier. Il apprit l'art des armes et de la guerre mais aussi la courtoisie, la poésie, la piété mais surtout les valeurs chevaleresques. Il reçut même une éducation de lettré afin de lire et compter. Mais Lanfranc demeurait toujours conscient que malgré ses titres, il n'était rien en fait. Il se devait de gagner sa place par ses exploits seuls.
Le jour de ses 18 ans approchant, Bohémond donna congé à Lanfranc. Celui-ci, ne sachant trop que faire décida de retourner en Argyle pour au moins revoir sa mère. Mais, il décida de bifurquer en Bélénos. Son tuteur lui parlait souvent de ce duché qui semblait être involontairement le centre de l'attention des grands royaumes et Lanfranc était curieux de voir ce qu'il s'y passait. Sur le chemin, il fit la rencontre fort agréable de Ameseth et Partag qui l'aidèrent à terrasser trois orques. Rapidement devenu compagnons ils se rendirent à Bélénos où ils eurent moult aventures.
Lanfranc décida ensuite de retourner chez son oncle demander un dernier conseil. Ainsi il quitta brièvement ses camarades et homis de se rendre chez son père. Il fêta donc son anniversaire avec son oncle bienveillant et celui-ci lui dit qu'en effet, si Lanfranc voulait se faire un nom, c'était à Bélénos qu'il y parviendrait. Ainsi Lanfranc, accompagné de son fidèle tuteur Gueltier, retourna à Bélénos pour y faire sa renommée. | |
| | | Phil Grande Flèche
Nombre de messages : 2022 Age : 44 Localisation : Montréal Date d'inscription : 30/05/2006
| Sujet: Autres faits d'arme 1/6/2006, 00:36 | |
| Résumés de jeu
Bélénos 3 2005:
Lanfranc venait tout récemment de faire la connaissance de deux compagnons de route: Ameseth et Partag, avec lesquels il entreprit de se rendre à Bélénos. Arrivés sur place le premier soir, ils devinrent familiers avec l’auberge du Phoenix qu’ils trouvèrent fort plaisante.
Le lendemain, ils explorèrent ces terres qui leur étaient inconnues. Ils suivirent notamment un groupe s’aventurant dans le Ragnarok et durent fuir les peaux vertes qui s’y trouvaient. Mais, le moment de gloire pour Lanfranc lors de sa première visite en Bélénos fut lorsqu’il combattit dans le Colisée. Quoiqu’il ne fût pas le grand champion, il parvint à se rendre en 3e tour et celui qui le battit fut le champion du jour.
Le soir arrivé, ils continuèrent leur exploration de Bélénos et Lanfranc sentit qu’il désirait grandement y revenir. Il dut cependant se séparer de ses compagnons pour retourner chez lui et n’a donc pu les suivre lors de leurs aventures la lune suivante (Bélé 4 2005).
Bélénos 1 2006:
Lanfranc revint enfin à Bélénos. Il avait passé l’hiver chez son oncle Bohémond qui l’avait entraîné dans la chevalerie et ce dernier lui confirma que si Lanfranc voulait faire sa marque dans le monde, il devait retourner en Bélénos. C’est ainsi que Lanfranc y retourna mais pas seul; son tuteur et ami, le curé Guelthier, l’accompagna à contre-cœur.
Arrivé en Bélénos, Lanfranc s’empressa de retrouver Partag et Ameseth auxquels il avait donné rendez-vous au Phoenix. Là, il s’excusa de son absence lors de sa dernière aventure. En effet, Lanfranc était retourné chez son cher oncle afin de célébrer son anniversaire (à Lanfranc). Lanfranc s’excusa également d’avoir menti sur son âge à ses compagnons d’armes. Les retrouvailles furent fort agréables pour les trois compagnons.
Le lendemain, Lanfranc passa la majeure partie de son temps à essayer de nouer des contacts avec les autres suivants d’Usire en Bélénos. Il rencontra notamment les chevaliers du Lys qu’il trouva fort agréables et honorables. Il les suivit jusqu’à l’église aédonnienne d’Hyden et assista aux funérailles du Prophète. Lanfranc fit d’ailleurs plus ample connaissance avec les hôtes de l’auberge du Phoenix.
Il décida également de se joindre à ses compagnons Ameseth et Partag, ainsi que leurs autres compagnons, pour former un groupe nommé La Flèche. Même si Lanfranc préfère se battre à l’épée, il trouva les buts de ce groupe fort honorables et voulut en faire partie et les aider.
Lanfranc fut également tenté de combattre dans l’arène à nouveau mais s’en abstint lorsqu’il vit que les combats étaient tenus par des hommes du désert. Il découvrit également que les combats étaient à mort, ce qui répugna le jeune bachelier.
Enfin, avant de quitter Bélénos pour retourner consulter sa famille, Lanfranc demeura au Phoenix pour protéger celle-ci advenant une attaque. Fort heureusement pour les aubergistes, cette attaque n’eut jamais lieu et Lanfranc les quitta durant cette nuit avec ses compagnons. | |
| | | Han Wi Tsapa (lune sage) Sympathisant
Nombre de messages : 287 Age : 39 Localisation : là où me mène mon coeur, viens me rejoindre si tu en a le courage Date d'inscription : 07/08/2006
| Sujet: Re: Lanfranc Valdaras des Nivelanges 9/8/2006, 09:53 | |
| Il te manque bélé 2 2006, lol, et j'ai hate de lire ce que Lanfranc pense de Lune sage | |
| | | Phil Grande Flèche
Nombre de messages : 2022 Age : 44 Localisation : Montréal Date d'inscription : 30/05/2006
| Sujet: Re: Lanfranc Valdaras des Nivelanges 9/8/2006, 09:59 | |
| Oui en effet. Ces deux résumés étaient destinés à Dave en fait pour ma quête perso que je voulais à Bélé II donc c'est pour ça qu'il n'y a pas de résumé. J'en ferai qui parle de Bélé II et III (où je parlerai d'Han Wi Tsapa bien sur ) | |
| | | Han Wi Tsapa (lune sage) Sympathisant
Nombre de messages : 287 Age : 39 Localisation : là où me mène mon coeur, viens me rejoindre si tu en a le courage Date d'inscription : 07/08/2006
| Sujet: Re: Lanfranc Valdaras des Nivelanges 9/8/2006, 10:13 | |
| le bg que j'ai mis sur le site est celui en voyer a dave en passant, lol. | |
| | | Phil Grande Flèche
Nombre de messages : 2022 Age : 44 Localisation : Montréal Date d'inscription : 30/05/2006
| Sujet: Re: Lanfranc Valdaras des Nivelanges 10/8/2006, 00:07 | |
| Résumé Bélé II 2006
Lanfranc revint à Bélénos en compagnie d’Ameseth et de Gueltier. Ils se rendirent immédiatement au colisée où grâce à Corneille ils avaient enfin pied à terre en Bélénos. Suivant l’arrivée des autres, ils procédèrent tous à la fondation de leur nouvelle confrérie de la Flèche. Lanfranc, malgré quelques réticences persistantes, laissa son sens de la camaraderie l’emporter et il se joint à eux. Pour lui, leurs valeurs étaient dignes des chevaliers de la légende et il lui semblait honorable de se joindre à un tel groupe qui avait d’autant plus besoin de ses talents guerriers.
Durant cette même soirée, Lanfranc avait reçu une missive lui révélant qu’il était l’invité d’un envoyé du Prince d’Argyle, le Margrave von Kierkegaard. Lanfranc en fut fort honoré et même fou de joie.
Le lendemain, presque tôt en matinée, Lanfranc quitta le camp avec Gueltier pour aller à son rendez-vous avec le Margrave. Lanfranc se montra d’ailleurs fort impatient avec son curé au Phoenix, craignant un retard qui entraînerait la colère du Margrave. Il ne fut pas en retard et resta toujours fébrile même durant l’attente qu’il dut subir à Syptosis. Puis, il rencontra le Margrave. Cet entretien se révéla fort court et le margrave révéla à Lanfranc l’entrée en vigueur d’une régence mais sans en spécifier la légitimité, ce qui inquiéta le jeune homme. Il lui dicta également les conditions pour devenir chevalier, l’assurant qu’il l’adouberait lui-même. Sur ces paroles, Lanfranc ne sut contenir sa joie et retourna vite vers ses amis.
Le reste de la journée fut notamment ponctué de tensions entre Lanfranc et Gueltier. Lanfranc croyait que des lois étaient nécessaires et que celles dictées par Argyle n’étaient pas si injustes. Seule loi injuste selon Lanfranc était celle où le Régent obtenait tout droit de changer les lois selon sa volonté. Pour lui, cette clause risquait de mener à la tyrannie.
Lanfranc passa toutefois la majorité de la journée à chercher des prêtres de Vaul et d’Usire afin de prouver qu’il méritait de devenir chevalier. Il assista notamment à une messe de Vaul. Ensuite, il assista à une messe en compagnie d’une Rose Noire, Madeleine, et des chevaliers du Fleur de Lys. Ceux-ci lui dédièrent la messe et lui accordèrent leur soutien dans sa quête. Lanfranc en ressorti des plus galvanisé.
Lanfranc participa également à l’organisation du tournoi de l’arène et c’est là que tout tourna au pire entre lui et son curé. Deux « réfugiés » du Phoenix vinrent voir la Flèche pour demander aide et asile et leur récit des abus du régent mis les feux aux poudres. Pour Lanfranc, il ne s’agissait pas d’une preuve qu’Argyle voulait asservir tout Bélénos et malgré que le régent put sembler abusif envers le Phoenix, Lanfranc n’y voyait pas une cause de révolte. Leurs derniers échanges furent empli de colère l’un vers l’autre.
Lanfranc fit ensuite piètre performance dans les jeux et suite à ceux-ci, la Flèche se lança à la recherche de Gueltier qui avait disparu. Leurs recherches furent vaines. Le lendemain, Lanfranc tenta de savoir la vérité sur les troubles du Phoenix et discuta avec Zagyr. Il jura de l’aider du mieux qu’il le pouvait. Puis, ce fut le retour vers le Vieux Routard.
Bélé III 2006
Retour de Lanfranc en Bélénos avec ses compagnons de la Flèche. Lanfranc était de retour avec son armure, celle que son oncle lui avait laissée et qui arborait encore la Croix d’Usire. Ce fut avec fierté qui la porta aux funérailles qui furent tenues, quoiqu’avec beaucoup de retard selon Lanfranc, en honneur du feu curé Gueltier. Lanfranc y tint une éloge funèbre qu’il espéra fort émouvante mais que finalement n’eut pas l’effet escompté. Il faut dire qu’il était bien troublé de devoir partager le colisée avec ces gens du sud qu’il n’aimait guère. La procession se rendit ensuite au Phoenix où ils enterrèrent les restes de la tunique déchiquetée. Toujours au Phoenix, Lanfranc tint sa parole et demanda à la Flèche d’aider Zagyr a éponger ses dettes. Ensuite, Lanfranc parti pour Syptosis.
Rendu dans la forteresse, c’est avec plaisir qu’il se joint aux chevaliers du Lys qui y faisaient également leur veillé d’armes afin de devenir chevaliers. Ils y discutèrent théologie mais firent également part à l’un et à l’autre de leurs vœux de chevalerie. Lanfranc fut également honoré de leur faire preuve de charité en partageant sa cape avec eux dans le froid.
Après une nuit froide et une matinée s’éternisant, Lanfranc eu la frousse en entendant que le Margrave ne pouvait venir et qu’il devait donc être adoubé par le Régent… Il fut donc forcé de voir les crocs vampiriques prononçant les paroles le rendant chevalier. Mais peu s’en faut; il était désormais chevalier au nom d’Usire et d’Argyle et non du Régent. Sa pire déception était qu’il ne put désormais faire parvenir à son père cette nouvelle qu’il fut adoubé par le Margrave. Il s’en retourna vers ses compagnons dans une colère atroce.
Lanfranc passa alors le reste de sa journée à suivre ses compagnons dans leurs voyages malgré sa fatigue. Il fut fort heureux d’aider à régler le différent entre ses frères chevaliers du Lys et la Ligue des 45. Ensuite, il se rendit à sa tente pour se reposer.
À son réveil, il aida tant bien que mal à l’organisation de ces désastreux jeux de l’arène. Il y participa également mais sa fatigue extrême ne lui permit pas de gagner. Mais une consolation à ces deux déceptions, en plus de celle de son adoubement, ne sut tarder.
Après les jeux, juste avant de partir pour le Havre de Paix, Lanfranc fit la connaissance d’une jeune femme de son âge. Aventurière, elle disait être la fille du chef de sa contrée. Malgré son innocence et son ignorance des coutumes des siens, Lanfranc fut captivé par cette jeune dame et fit tout en son pouvoir pour rester en sa compagnie aussi longtemps que possible. Sa candeur et son dévouement à ses valeurs l’impressionnèrent. Finalement, cédant à sa beauté, Lanfranc ne put s’empêcher de lui laisser savoir son intérêt et même de demander sa main. Lanfranc lui-même s’est surpris d’avoir fait ainsi mais il ne pouvait y résister. Il est même curieux d’en apprendre plus sur le peuple de cette jeune dame, prêt à s’y rendre lui-même.
Ainsi, durant tout le temps où ils furent au Havre de Paix afin de créer la clé de Muse, Lanfranc n’était que préoccupé à parler à la dame et la protéger. Voyant presque la menace des elfes noirs que comme une opportunité pour prouver sa bravoure. Il dut cependant d’admettre très troublé par l’ignorance de Lune Sage face aux valeurs chevaleresques.
Le lendemain, le nouveau chevalier passa encore le plus clair de son temps à faire la cour à la séduisante Lune Sage. Ne pouvant se départir de sa compagnie, il lui demanda de se joindre à la Flèche et de les rejoindre à la prochaine lune. Lanfranc fut fort heureux lorsqu’elle accepta. | |
| | | Han Wi Tsapa (lune sage) Sympathisant
Nombre de messages : 287 Age : 39 Localisation : là où me mène mon coeur, viens me rejoindre si tu en a le courage Date d'inscription : 07/08/2006
| Sujet: Re: Lanfranc Valdaras des Nivelanges 10/8/2006, 09:49 | |
| nice, et pour moi très drole, vu le caractère de Lune Sage et ses cotume, j'aime bien. j'ai hate au prochain bélé | |
| | | Phil Grande Flèche
Nombre de messages : 2022 Age : 44 Localisation : Montréal Date d'inscription : 30/05/2006
| Sujet: Re: Lanfranc Valdaras des Nivelanges 6/7/2007, 09:34 | |
| Historique mis à jour
La famille de Godefroy des Nivelanges figurait déjà parmi les familles les plus influentes du voïvodat de Jovrine. Les ancêtres de Godefroy avaient fait passé leur famille de la petite noblesse terrienne à celle de la haute aristocratie, ayant même des liens de parenté avec la noblesse d’autres voïvodats. Ainsi, Godefroy était déjà bien en vue dans la cour du voïvode et il fut éventuellement choisit zuphan. Godefroy était toutefois plus ambitieux que cela et il voulait assuré encore davantage sa position dans la hiérarchie nobiliaire. La position de zuphan étant occupée, il put prendre pour épouse la fille de son seigneur. Grâce à cette union judicieuse, il parvint à rendre son titre de zuphan héréditaire et Godefroy eut enfin la position qu'il recherchait tant. De cette union, naquit également trois fils qui survécurent à l’âge adulte. L’aîné, Gunther, fut bien entendu son successeur au large domaine des Nivelanges ainsi qu’au titre de zuphan de Jovrine. Godefroy le maria avec une cousine du côté de sa mère pour assurer son alliance avec le voïvode. Son fils suivant, Dietrich, fut marié à la fille d’un voïvode voisin et allié de Jovrine. Les dots accompagnant ces épouses accrurent considérablement les terres des Nivelanges. Quant au troisième fils, Friedrich, il devait être le dernier puisque sa mère mourut deux années plus tard. En tant que troisième fils, il fut éduqué de manière à accéder à la prêtrise aédonnienne. Ce choix était d’autant plus judicieux puisqu’il commençait à manquer de filles célibataires intéressantes à marier dans l’aristocratie argyloise autour de Jovrine.
Godefroy demeura veuf quelques années puis décida de se remarier. Même s'il pleura son épouse, il y vit surtout une opportunité d'augmenter la puissance de sa famille. La situation politique évoluant constamment, il décida de chercher appui en dehors d’Argyle. Il se tourna alors vers l’Empire. Il pourrait sûrement y trouver un bon parti qui lui assurerait une alliance et lui donnerait ce dont il avait le plus de besoin : des filles. Il y avait maints bons partis en Argyle qui recherchaient épousailles et Godefroy convoitait ces alliances à l’aide d’éventuelles filles. Il savait qu'il était risqué de chercher alliance chez les impériaux étant donné la méfiance entre les deux contrées mais un tel risque paraissait en valoir le coût.
L’Empire étant essentiellement religieux, il devait se trouver une femme au sein de la famille d’un important membre du clergé. Il trouva, au sein de la humble famille d’un ancien chevalier vigilant, un homme de son âge qui, selon plusieurs, était en pleine ascension dans la hiérarchie ecclésiastique de Twyden. Certains disaient même que malgré ses origines relativement humbles, il lui était possible de se rendre jusqu’au Collège des Cardinaux. Or, il s’avérait que cette étoile montante avait une jeune sœur qui venait juste d’atteindre l’âge de se marier. Y voyant l’occasion rêvée, Godefroy s’empressa de faire mander la main de la jeune Sybille. Leur père étant récemment décédé, l’aîné de la famille accepta d’offrir sa sœur à un des puissants d’Argyle.
La famille Valdaras descendait donc d’un Vigilant retraité. Ce dernier, Amédée Valdaras, avait reçu en récompense de ses services pour l’Empire, une petite seigneurie à la frontière d’Argyle, près de l’endroit où il avait servi. Il y avait fondé une famille qui hérita de ses terres. Ces terres furent d’ailleurs nommées Tournaye en raison des tournois qui s’y passaient. En temps de paix ou d’accalmie entre l’Empire et la Principauté, les divers chevaliers des deux nations se défoulaient souvent avec des joutes. Par ce moyen, ils continuaient leur entraînement militaire et calmaient les tensions entre eux via ce défouloir. Dans ce climat de vie en frontière, un certain respect apparu entre ces chevaliers qui pouvaient à tout moment devenir ennemis. Des mariages commencèrent à avoir lieu entre les membres des deux royaumes. Ainsi, la proposition de Godefroy n’était pas si saugrenue dans la région. Raimbaud était conscient de son importance grandissante dans l’Empire et, fervent partisan de la paix grâce à son éducation sur la frontière, il désirait une alliance avec un puissant d’Argyle afin d’aider le maintien d’une paix fort précaire. Une union avec un zuphan lui parut un don d’Usire. C’est pourquoi Raimbaud Valdaras accepta volontiers d’unir sa jeune sœur à Godefroy.
Ce mariage purement politique allait toutefois se révéler une amère déception pour l’ambitieux Godefroy. Durant l’année de leur mariage, Sybille tomba immédiatement enceinte et ceci fut d’abord une source de joie pour Godefroy. Ce dernier attendit avec impatience la naissance de cette première fille qu’il pourrait marier au fils de quelque voïvode ou zuphan. La journée de l’accouchement, la sage-femme lui annonça qu’il s’agissait en fait d’un garçon. Godefroy, étant amèrement déçu de la naissance d’un quatrième garçon inutile, laissa à Sybille l’honneur de lui donner un nom de sa patrie. L’enfant fut donc nommé Lanfranc (Lannefrank en argylish). La déception initiale étant éventuellement passée, le père se dit qu’il n’avait qu’à attendre et le destin lui donnerait éventuellement au moins une fille. D’ici là, il négligea considérablement son dernier né, le laissant constamment aux soins de sa mère qui l’éleva en parfait aédonite.
Le second malheur arriva deux années après le premier. Un jour, des missives arrivèrent pour dame Sybille. Celle-ci fut projetée par terre en les lisant. C’était son frère Bohémond qui lui annonçait que leur frère aîné était décédé à la veille de devenir Cardinal. Godefroy fut d’autant plus troublé par cette annonce. Ceci signifiait que, dès ce jour, sa femme ne lui apportait désormais plus qu’une famille de vavasseurs sans importance politique dans le gouvernement de l’Empire. Maugréant contre le destin, surtout que sa femme tardait à lui apporter la descendance femelle tant désirée, Godefroy devint encore plus froid à l’égard de ce fils inutile qu’il avait.
Lorsque Lanfranc eut sa sixième année, sa mère, soucieuse pour son avenir, alla voir son époux. Elle lui demanda conseil sur ce qu’on devait faire de Lanfranc. Godefroy, n’y voyant qu’un fardeau inutile relança la question à sa mère. Celle-ci se montra fort heureuse de se voir demander son avis et proposa qu’on l’envoyasse faire l’apprentissage de la chevalerie chez son oncle Bohémond, désormais chef de famille héritier de Tournaye : « Quoique simple vavasseur n’ayant point un pouvoir de votre envergure monseigneur, mon cher frère Bohémond est doué aux arts de la guerre ainsi tout comme ceux de la courtoisie. Il ferait un bon tuteur pour notre fils. » N’ayant que faire de ce fils qu’il considérait à peine, Godefroy accepta. C’est ainsi qu’à sept ans, Lanfranc alla vivre en terre impériale chez son oncle maternel, devenant page.
En terre impériale, Lanfranc reçu l'éducation qu'il lui fallait afin d’éventuellement devenir un bon chevalier. Il apprit l'art des armes et de la guerre mais aussi la courtoisie, la piété aédonite (Lanfranc n’eut donc aucunement la double dévotion argyloise) et même un peu de poésie. Grâce à un docte tuteur, il reçut une éducation de lettré afin de lire et compter. Mais, ce sont surtout les valeurs chevaleresques que Lanfranc se fit un plaisir d’apprendre. L’honneur et la dévotion dominaient ses pensées et ses actes. Toutefois, Lanfranc demeurait toujours conscient que malgré son prestigieux héritage, il n'était rien en fait. Étant un quatrième fils inutile que son père aurait préféré fille, Lanfranc n’avait aucun soutien ni aucun moyen de faire valoriser son héritage. Il se devait de gagner sa place par ses exploits seuls mais, fort heureusement, Bohémond lui en avait donné les moyens.
Le jour de ses 18 ans approchant, Bohémond donna congé à Lanfranc, maintenant écuyer. Celui-ci, ne sachant trop que faire pour réaliser ses ambitions décida de retourner en Argyle pour au moins revoir sa mère. Mais, il décida de bifurquer en Bélénos. Son tuteur lui parlait souvent de ce duché qui semblait être le centre de l'attention de tous les grands royaumes et Lanfranc était curieux de voir ce qu'il s'y passait. Sur le chemin, il fit la rencontre fort agréable d’Ameseth et Partag qui l'aidèrent à terrasser trois orques. Rapidement devenus compagnons, ils se rendirent à Bélénos où ils finiront par fonder une fraternité dominée par la camaraderie : la Flèche.
Après un premier court séjour en Bélénos, Lanfranc décida de retourner chez son oncle afin de lui demander un dernier conseil. Ainsi, il quitta brièvement ses camarades et omis de se rendre chez son père. Il fêta donc son anniversaire avec son oncle bienveillant et celui-ci lui dit qu'en effet, si Lanfranc voulait se faire un nom, c'était dans les Terres de Bélénos qu'il y parviendrait. Ainsi Lanfranc, accompagné de son fidèle tuteur Gueltier, retourna à Bélénos pour y faire sa renommée.
Il rejoignit alors ses compagnons Ameseth et Partag, ainsi que d’autres et ensemble ils fondirent la Flèche. Lanfranc apprécia fortement la compagnie de ces aventuriers même s’ils n’avaient une quelconque noblesse. Leur sens de la camaraderie impressionna Lanfranc qui y vit le lien qui pouvait unir les chevaliers dont il avait lu les exploits. Ses nouveaux camarades l’encourageaient d’ailleurs à se comporter dignement et noblement afin de donner l’exemple. Il prit également goût à la vie en Bélénos et rêva du moment où les souverains légitimes du duché reviendraient. Lanfranc désirait demeurer en Bélénos et ose même espérer y devenir fieffé par le duc légitime lui-même.
C’est au sein de la Flèche, en Terres de Bélénos, que Lanfranc Valdaras des Nivelanges commença sa quête de gloire. Ironiquement, de tous les fils de Godefroy, c’est Lanfranc qui lui ressemble le plus par son ambition et sa détermination… | |
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