Comté d’Héodim
1-Présentation :
Le comté d’Héodim est le domaine du seigneur de guerre Lanfranc, anciennement de la Flèche. C’est avec le soutien de plusieurs membres de la Flèche ainsi que de l’appuie de la Ligue des 45 et du Collège des Sages que Lanfranc put s’établir comme comte d’Héodim. Il en a fait un comté de justice et de liberté, suivant les valeurs de la Flèche. C’est également un comté de nobles chevaliers ainsi que de culture.
Pendant la Guerre des seigneurs, Lanfranc organisa et protégea la population d’Héodim avec ses compagnons. Ils étaient jadis tous unis par la volonté de rendre Bélénos indépendant des puissances extérieures. Durant la guerre, Lanfranc décida de se concentrer sur la ville d’Héodim pour y sauver la population du chaos ambiant. En 742, le comté demeure toutefois sur le pied de guerre à cause de son isolement dans le secteur ouest. Il est quand même l’une des plus puissantes seigneuries de Bélénos même si son isolement l’empêche d’être reconnu par les seigneurs du secteur Nord pour le moment. Le comte œuvre pour rendre le secteur ouest aussi stable que le secteur nord.
2-La région d’Héodim :
Le comté du seigneur Lanfranc est situé à l’extrémité ouest de Bélénos, devant la frontière de l’empire à la croisée des provinces de Yarbrield, Genterdorf et Varrop. Le comté inclut la ville d’Héodim, ancienne capitale du Bastion bélénois mais également les campagnes avoisinantes protégées par les chevaliers qui y sont établis par le comte. Ceci inclus un boisé important dédié à Gaea et sous la protection du druide Valeri Gogol et du chevalier sir Kandjer. Dans la juridiction d’Héodim, il y a également le village de Vertalia, sous la protection de sir Corbin, chevalier du Lys.
La ville d’Héodim compte une population désormais égale à son niveau sous le Bastion, soit environ 2000 habitants. Incluant les campagnes avoisinantes et Vertalia, ce nombre augmente à environ 4000 pour le comté en entier. En cas de danger, la population rurale peut trouver refuge derrière l’enceinte protégeant Héodim. La plupart de ces habitants sont les descendants de colons impériaux. Ainsi, ils parlent avec l’accent impérial et ne comptent pratiquement que des aédonites. Durant la guerre des seigneurs, de nombreux bélénois cherchèrent refuge à Héodim. Ceci annula les pertes dans la ville due à la famine de 734. La population compte également un bon nombre d’émigrés, surtout de la Confédération occupée.
Parler des bâtiments de la compagnie métriole, la salle de banquet et l’ancien krak ayant servit au Conseil d’Héodim.
3-Les hauts dirigeants d’Héodim :
Héodim est sous la suzeraineté du comte Lanfranc Valdaras des Nivelanges. Il est le fils du zuphan de Jovrine et de la fille d’un chevalier impérial. Il s’établit à Bélénos en tant qu’ambassadeur du groupe la Flèche. Avant son avènement, Lanfranc fut armé chevalier par le margrave von Kierkegaarde, reconnu noble bélénois par le représentant du Conseil d’Héodim ainsi que par les prêtres d’Usire, Vaul et le grand templier de Golgoth. Il succéda également Valdis Lovoth comme représentant d’Héodim. Devenu comte à Héodim, il y fut rejoint par son épouse Han Wi Tsapa qu’il fit la vicomtesse Anne-Sophie. En tant que comte, Lanfranc créé les lois et rend la haute justice en Héodim. Il est au sommet de la hiérarchie aristocratique de la ville, chef de l’armée et a le contrôle des finances. Lanfranc dirige avec sagesse et ne prends jamais de risques inutiles. Dans les situations où une décision rapide est de mise, il se fit aux conseils de ses Pairs, plus prompts aux actions audacieuses.
Le comte est secondé par son conseil des pairs; ses chevaliers. Ceux-ci proviennent des rangs de la Flèche, de la Ligue des 45, du Collège des Sages et des Chevaliers du Lys. Ils assistent Lanfranc militairement mais aussi en tant que conseillers. Le comte ne prend aucune décision sans d’abord les consulter et il doit leur porter main forte s’ils en ont besoin. Chaque chevalier a le pouvoir de justice en son domaine que le comte lui fournit autour de la ville. Ils ont le droit de fortifier les communautés et leurs manoirs. Ces titres et ces propriétés sont considérés héréditaires par le comte. Puisque le comté est toujours en état de guerre, Lanfranc s’appuie beaucoup sur ses chevaliers qui doivent défendre les domaines près des territoires des elfes noirs.
Un second conseil administre les affaires urbaines de la ville. Il s’agit du conseil des bourgeois qui est toutefois élu. Ceux-ci proviennent des marchands et maîtres artisans qui animent Héodim et assurent sa prospérité économique. Le comte s’appuie sur eux pour faire prospérer le comté et ainsi ils peuvent choisir un prévôt qui les représente au conseil des pairs.
4-Politique intérieure
Le plus grand désir du comte est de faire prospérer ses sujets en favorisant la liberté de culte, le commerce et la culture; une terre de justice et de liberté contrairement aux autres seigneuries. Il créa un code de loi très détaillé mais il rend justice avec bienveillance sauf pour ceux qui promouvoient activement le mal. Ceux-ci font face à une justice implacable. D’ailleurs, toute forme d’esclavage est interdite. Un esclave arrivant en Héodim est considéré libre même s’il est accompagné de son maître.
Lanfranc affiche également une très grande tolérance envers les mages. Il alla même jusqu’à fonder l’université d’Héodim en 737 pour y former les mages. Il invita ses camarades mages du Collège des Sages à y enseigner et à l’administrer et c’est Dame Nessa Cadavrexquis qui est rectrice. Franz Dracheneisen et Valeri Gogol y enseignent également. L’université compte également un maître de droit, théologie, d’alchimie et d’herboristerie et le comte vise à l’agrandir.
5-Commerce
Durant le temps des crises de 734, Lanfranc invita à Franz Dracheneisen pour qu’il assure l’approvisionnement de la ville via la Salamandre. La paix étant revenue, cette association est maintenue. Le commerce est également assuré avec l’organisation de grandes foires commerciales : les grandes foires de Thäros (qui protège l’événement). Durant ces foires, le comte donne aux marchands sa protection personnelle et militaire, jugeant sévèrement ceux qui leur causent du tord. D’ailleurs, afin de les attirer, le comte exempts les marchands de taxes pour la durée des foires. Celles-ci sont favorisées par la position d’Héodim, porte d’entrée des marchands impériaux dans Bélénos. D’ailleurs, par son isolement, Héodim dépend grandement des échanges avec l’empire et des marchands circulant dans l’empire (Urdiens et Khaloniens). Tous les marchands de Bélénos y sont invités, pourvus qu’ils viennent d’une seigneurie en bons termes avec le comté et qu’ils traversent les terres des elfes noirs. Chaque fois qu’il le peut, Lanfranc rappelle aux autres seigneurs que l’isolement d’Héodim ferme la principale route commerciale vers l’empire et que libérer Héodim de son isolement serait favorable à tout Bélénos.
Dans la ville elle-même, une corporation des métiers assure le contrôle des commerces. Les divers artisans peuvent être des apprentis, compagnons ou des maîtres. Les maîtres contrôlent les prix et la qualité des produits de leur métier. Les maîtres peuvent élirent des représentants au conseil des bourgeois.
6-Religion
Le comté favorise tous les dieux non mauvais. Il y a donc des temples pour Usire, Vaul, Golgoth et Gaea ainsi que des fêtes et carnavals en l’honneur de Thäros et Muse. Chacun a sa place : Vaul donne la force, Golgoth administre la justice, Gaea fournit les récoltes, Muse et Thäros donnent le bonheur et la prospérité au peuple. Les dieux elfes et nains sont également favorisés mais la faible population non-humaine ne permet pas l’établissement de temples.
Le comte a toutefois donné une prépondérance à Usire qui est ainsi le patron protecteur du comté, ce qui est normal puisque la population est surtout humaine aédonite. Toutefois, l’église aédonite d’Héodim est indépendante du clergé impérial. Les prêtres impériaux sont les bienvenus mais n’ont aucune autorité religieuse sur les fidèles héodois. Les aédonites d’Héodim croient qu’Usire est le seul dieu des humains et qu’ils doivent vivre leurs vies à Son image et non celle du pape. Ils le respectent mais il demeure pour eux le souverain d’une nation voisine et ses ordonnances religieuses sont ignorées en Héodim. Il n’y a pas d’Église d’État à Héodim et nul n’est forcé à voué un culte à Usire.
Ainsi, il n’y a aucune inquisition à Héodim. Les cultistes ne sont pas chassés mais on leur réserve le bûcher s’ils sont trouvés (on leur réserve le bûcher). C’est la même chose pour les suivants d’Ayka. Quant aux suivants de Galléon, ils sont tolérés tant qu’ils ne contestent pas la place d’Usire comme dieu des humains. Les marchands du Mohit sont plus tolérés mais il est strictement interdit de promouvoir le culte de Galléon au sein du comté puisqu’il est fondamentalement mauvais.
7-Secteur militaire
La menace des elfes noirs et d’Herold le Galléonite fait que l’armée demeure une préoccupation constante en Héodim. L’armée comtale repose essentiellement sur les chevaliers et les archers. Lanfranc adouba de nombreux chevaliers et chacun d’entre eux s’est vu remettre une part des terres dont le fruit sert à entretenir leurs armes, armures et leurs montures. Chacun peut avoir des écuyers également entraînés à combattre à cheval. Les chevaliers sont également tenus de former des corps de fantassins. Ces chevaliers forment l’attaque principale des forces comtales.
Dans les murs de la ville, ce sont les archers qui dominent. Ils furent formés par les anciens membres de la Flèche afin de fournir à la ville une défense redoutable. Chaque quartier de la ville est tenu d’entraîner des archers. Enfin, le comte lui-même a sa garde personnelle composée d’écuyers, de fantassins et d’archers. En matière de stratégie, le comte fait beaucoup appel à ses Pairs, notamment ceux de la Ligue, puisque ceux-ci ont souvent plus d’expérience personnelle.
Effectifs militaires à voir avec Tom.
FRANCS ARCHERS de la ville
8-Relations avec les autres seigneuries
Le comte entretien des relations cordiales avec tous les seigneurs de guerre qui n’affichent aucune appartenance avec des démons ou d’autres forces du mal. Il envoie régulièrement des ambassadeurs auprès d’eux et laisse leurs marchands librement venir aux foires organisées à Héodim. En cas de différent, Lanfranc favorise beaucoup la diplomatie mais tout compromis doit être approuvé par son conseil des pairs.
Quant aux seigneurs ouvertement maléfiques, Lanfranc les traite avec respect mais également méfiance. Il fait étroitement surveiller les visiteurs de ces seigneuries qui peuvent facilement servir d’assassins, espions ou saboteurs. Toutefois, Lanfranc accueille volontiers les simples paysans ou esclaves, non corrompus, qui parviennent à fuir ces seigneuries du mal ou l’oppression pour trouver la liberté et la justice en Héodim. C’est la vicomtesse qui est chargée de les accueillir et de les intégrer au comté.
Le comté demeure toutefois en état de guerre face aux elfes noirs et aux troupes d’Herold. Le comte est toutefois prêt à cesser les hostilités avec Herold. Quant aux elfes noirs, Lanfranc préfère résister et contrer leurs attaques tout en les laissant s’entretuer avec les hommes rats. L’espoir du comté est que ces deux puissants ennemis continuent de s’affaiblir pour que la stabilité devienne possible au secteur ouest.
9-Relations avec les puissances extérieures
Face à la Khalonnie, les Nains, les gens des Terres des Brumes, du Nord-Nord et du Bastion, Lanfranc entretient des relations fort courtoises et accepte volontiers des ambassades ainsi que les marchands de ces contrées lointaines. Il a toutefois des rapports autres avec l’Empire, Argyle, la Cour elfique, la Confédération et Terra Libertatis.
Par la proximité d’Héodim à l’Empire, mais aussi par la religion commune, le comte entretien d’excellentes relations avec ce dernier. Le commerce et les autres échanges sont très favorisés et Héodim sert de porte d’entrée aux denrées impériales dans bélénos. Toutefois, le souvenir des bûchers fait que la population voit d’un mauvais œil les soldats impériaux. Ainsi, le comte interdit toute forme d’inquisition impériale en Héodim. D’ailleurs, les aédonites d’Héodim ne reconnaissent pas la suprématie spirituelle du pape impérial.
Par ses origines argyloises, Lanfranc tente d’entretenir des bonnes relations avec Argyle mais une bonne partie de ses pairs le poussent à reprocher à Argyle leur tentative de faire de Bélénos un Voïvodat sous Sryou. On leur reproche également de ne pas avoir fait front commun avec l’Empire contre les envahisseurs galléonites et d’avoir perdu le Parchemin d’Usire. Les marchands argylois peuvent quand même commercer en Héodim.
Face à la Cour elfique, le comte garde une attitude de grand respect envers la sagesse des elfes. Personnellement, le comte regarde les elfes comme des êtres féériques. Toutefois, la récente expérience avec la régence de Syptosis a poussé le comte et ses pairs à se méfier des elfes lunaires, à la grande joie de la Cour elfique.
La Flèche ayant compté de nombreux Urdiens, le comte est également très ouvert envers les marchands urdiens et accueille volontiers les réfugiés fuyant la tyrannie des galléonites. Il les encourage même à venir se joindre au comté pour le faire prospérer.
Quant à la Terra Libertatis, le comte refuse pour le moment tout contact diplomatique ou commercial. Pour lui, ce ne sont que des envahisseurs qui ont troublés la balance divine. Tout ambassadeur ou marchand de cette terre se voit renvoyé du comté.