Foulque Bastelli

Né en 714, Foulque Bastelli est originaire de la Confédération urdienne où il grandit. Ses parents, quand même prospères, le placèrent chez un maître maçon afin qu’il devienne lui-même maçon. Ce fut un bon choix puisque Foulque se plut dans cette profession. Il devint ainsi un apprenti. Son adolescence en Confédération fut donc passée à faire des constructions. Il accompagna d’ailleurs son maître dans la construction en terres impériales pour un couvent souhaitant découvrir l’art de la voûte en ogive. Durant ce chantier au couvent, Foulque découvrit pour la première fois des aédonites paisibles et non des soldats impériaux prompts au bûcher.

La foi de Foulque en Usire aédon fut encore davantage affirmé par l’arrivée des envahisseurs de l’Ouest en 730 : les Galléonites. Tout d’abord, la famille de Foulque ne fut pas affectée par les combats et l’adolescent pacifique accepta de faire parti des convois envoyés en Bélénos, il aida donc les réfugiés. Escortant ces convois, il y avait plusieurs membres de la Flèche et c’est ainsi que Foulque prit contact avec ce groupe. En Bélénos, Foulque fut témoin de plusieurs bûchers allumés par les impériaux.

Toutefois, à son retour en 731, sa Confédération avait bien changée. Son village natal était dévasté et sa famille figurait parmi les réfugiés. Il les mena en Bélénos et sa famille fut accueillie sur les terres du baron de la Trémoille. Foulque et les siens croyaient avoir trouvé la paix mais tel n’était pas le cas. Avec l’invasion de Galléon en 734, Foulque connu personnellement la guerre et apprit à détester les « galleux ». Avec le départ de Galléon et l’appel du seigneur Lanfranc et de ses compagnons, Foulque se rendit à Héodim et fut choisit compagnon maçon de l’ingénieur de la Flèche Hébon. À partir de 736, Foulque travailla à la construction du fort Drake appartenant à la noble famille Durance.

Toutefois, pendant la guerre des seigneurs, un nouveau mouvement aédonite se formait en Héodim. Ce mouvement se dissociait de l’Empire associé aux bûchers et à l’Inquisition. L’Église héodoise se voulait plus proche du peuple bélénois et donc propre à Bélénos. Ainsi elle prône le travail et la prière plus et non l’union politique. Le pape de Twyden est un roi avant d’être un chef spirituel.

D’ailleurs, l’Église héodoise souhaitait détourner le peuple de la mauvaise foi : celle de Galléon. Galléon prône l’esclavage et l’oppression des faibles par les forts. En Héodim, l’Église prône que les forts, tels les chevaliers d’Héodim, défendent les faibles.

Foulque se laissa convaincre par ce mouvement, d’autant plus qu’il pouvait continuer son œuvre de maçon tout en prenant le froc de moine. Pacifiste, Foulque souhaitait combattre Galléon par la prêche et en donnant le bon exemple d’une vie aspirant à la Lumière. En 739, après qu’eu été terminée la construction du fort Drake d’Uther Durance, Foulque se consacra à l’étude de la théologie et devint ainsi prêtre de l’Église héodoise d’Usire. Ceci l’empêcha devenir maître maçon d’Héodim à la mort d’Hebon en 741.

En 742, l’Église héodoise, désirant devenir l’Église bélénoise, choisit d’envoyer un représentant en secteur Hyden. L’Église demanda si un de ses moines serait assez brave pour relevé le défi. Foulque, désireux de prêcher et ayant un tempérament fougueux, se porta volontaire. D’autant plus que Foulque s’était déjà rendu en Hyden avec d’autres réfugiés urdiens en 730. La Flèche envoyant sa Seconde volée des archerois en Hyden, Foulque se joignit à cette dernière afin d’être protégé. Les chefs de la Seconde volée, Idris Coroleone et le général Derzekein, acceptèrent, d’autant plus que les talents de guérison d’un prêtre ne pouvaient qu’aider la Seconde volée.