L'histoire de Naerol Inilmaen Mehlfast des Arathor (Disparu)

L'histoire de mon clan remonte aux temps anciens, à le venue des premiers hommes dans les Terres de l'Ouest. Je vous la raconte aujourd'hui de la même façon qu'elle à été dictée, de père en fils, depuis d'innombrables générations.

Les premières légendes connues de mon clan racontent la première invasion des orcs dans les contrées méridionales des antiques royaumes des hommes. Les Arathor, un clan pacifique de chasseurs, vivaient alors sur les rives de la mer tranquille et furent pris par surprise et presque entièrement massacrés par la charge mortelle des immondes créatures. Thaugrim Belrog Arathor, grand chef du clan, rassembla alors ce qui restait de son peuple et réussit à se frayer un chemin hors des pays en guerre, au prix de lourdes pertes, et à entrer au majestueux royaume sylvestre de la forêt noire. Le roi Maikaïon, voyant ces humains pacifiques chassés de leurs demeures par leurs ennemis communs, leur permit de vivre à l'orée de la foret, leur interdisant toutefois l'accès au royaume elfique. Ainsi, le peuple de Thaugrim vécut en paix durant des générations, assistant les elfes dans les guerres d'antan, car la haine mortelle des Arathor face aux Orcs les avait transformé de chasseurs pacifiques en alliés acharnés.

Au cours des centenaires qui suivirent, les Arathor se lièrent d'amitié avec certains elfes résidant aux frontières de la forêt noire. Parmi ces derniers, se trouvait Inilmaen Mori'Ellenim, un vénérable druide doté du don de voyance. Parmi ces humains, il remarqua l'esprit sage et vertueux de l'un d'eux; Thorion Belrog, descendant direct de Thaugrim. Préssentant de sombres événements pour son peuple, il décida de lui enseigner l'art antique des druides et le culte de Gaea. Thorion accepta avec honneur cet inestimable don des eldars et consacra plus de 60 ans de sa vie au service des druides à l'orée de la forêt noire.

Entre temps, les événements sombres qu'avait prévu Inilmaen se précisèrent. Alors que l'enseignement de Thorion achevait, les légions de Mortis arrivaient aux frontières du pays elfique. Inilmaen convoqua Thorion lui annonça les graves événements qui approchaient.
« Une ombre s'est emparée du royaume des hommes et va bientôt engloutir cette forêt, lui dit-il. Je crains que bientôt, nos frontières ne vous soient fermées à jamais, et tu ne trouveras nul refuge dans les royaumes perdus de l'Ouest. L'espoir de ton clan se trouve au Nord, dans les contrées désolées des hommes sauvages. Puisse les dons que je t'ai octroyé aider ton peuple lors de cette dure épreuve. Adieu! »

Thorion retourna donc vers son peuple et prépara leur exil vers le nord. Peu avant que les préparatifs fûres achevés, l'armée de Mortis fondit sur la forêt. Les guerriers Arathor se lancèrent au combat pour assister les elfes sauvages. Malheureusement, les troupes ennemies étaient beaucoup trop nombreuses et les défenseurs Arathor furent balayés. Thorion décida donc de hâter le départ et la nuit suivante, ce qui restait du clan commença leur exil qui devait les mener aux confins des Terres des brumes. Maikaïon, maintenant hostile aux humains, leur interdit le passage par la forêt noire et ils fûrent forcés de contourner le royaume par l'Ouest.

Durant 8 ans, le clan Arathor voyagea vers le nord, rencontrant divers autres clans, certains pacifiques, d'autres contre lesquels ils furent forcés de se battre. Leur exil les mena jusqu'au territoire d'Erchebaar, au sud-ouest de Norgaard. Ils s'installèrent dans la forêt d'Orlad, un endroit où nul homme ne semblait avoir marché, et bâtirent le havre d'Orlad. Là, Thorion, sentant la fin prochaine de sa longue vie, décida d'enseigner l'art druidique, appris des elfes, à son petit-fils, Theral. Quelques années plus tard, quand l'enseignement de Theral fût achevé, Thorion le rebaptisa d'un nom elfique, Galadiel, suivi du nom de son maître, Inilmaen, en l'honneur du grand druide, ce qui devint alors une coutume dans le clan Arathor. Thorion nomma alors Galadiel Inilmaen Arathor grand chef du clan, et lui fît promettre d'enseigner l'art des druides aux générations futures, afin que jamais ne disparaisse le culte de Gaea, et que fusse préservée la balance naturelle du monde. Puis, s'éteignit Thorion, premier druide des Arathor et béni des elfes. Ainsi disparût le plus grand de ce clan que la Terre ait porté.

C'est ainsi que le clan Arathor vécut dans une paix relative dans le havre d'Orlad. Indifférent aux conflits extérieurs, ils cultivèrent une société énigmatique, se vouant au culte de Gaea et à la protection de leurs forêts contre les barbares des terres avoisinnantes. Depuis ces temps anciens, les pouvoirs druidiques sont enseignés de génération en génération à ceux du clan qui s'en montrent dignes. Avec le temps cependant, à cause d'intérêts divergents, la caste des druides s'est dissociée de la responsabilité de chefs de clan. Ils sont maintenant considérés des chefs spirituels. Tandis que les dirigeants se préoccupent d'affaires militaires et de gestion, les druides sont fidèles aux enseignements de Thorion le Béni et continuent la protection de l'écologie et de la balance du monde.

Ainsi finit l'histoire de mon clan, et maintenant commence la mienne.

La paix était devenue précaire depuis quelques années à Orlad entre les dirigeants et les druides, à cause des nombreux différents concernant l'avenir du clan Arathor. Le chef du village, un homme fier et belliqueux nommé Ghelennar, proposait d'étendre le territoire Arathor en conquérant les terres avoisinnantes, et avait gagné une grande partie du clan à sa cause. Les druides, s'opposant fortement à toute conquête, tentaient de les raisonner, leur rapellant les enseignements de leurs aïeux. Mais leur influence s'effaçait progressivement face à la fougue guerrière de Ghelennar, et beaucoup d'Arathor se détournaient de leurs enseignements. Mon père, le grand druide Oranis Mehlfast, était le principal adversaire de Ghelennar et condamnait sans cesse ses projets au conseil. C'est dans cette époque troublée, plus précisémment en l'an 326 de l'Exil, qu'une femme nommée Miroel donna à Oranis son premier fils, qu'il nomma Naerol, selon la tradition Arathorienne. Ainsi vins-je au monde, au milieu d'un clan à l'aube de son crépuscule.

Très jeune, mon père commença mon instruction selon les anciennes traditions druidiques. Il m'enseigna aussi le tir à l'arc et le combat à la masse, armes traditionelles du clan, auquelles je montrai un talent particulier. Je remarquais toutefois l'ombre qui planait sur lui, combien il semblait inquiet et préoccupé.

Un jour, lors d'une séance du conseil plusieurs années plus tard, Ghelennar annonça que les chefs Arathor avaient décidé d'entammer une campagne contre les clans voisins, dans le but d'acquérir plus de richesses et de territoires. Malgré l'opposition de mon père et de ses suivants, le projet fût accepté par la quasi-totalité des membres du clan. Les Arathor se préparèrent donc à la guerre. Une semaine plus tard, l'armée de Ghelennar, comptant une centaine d'hommes, se mit en marche vers l'Est. À la forêt restèrent les femmes et les enfants, par sécurité, et les druides, par conviction. J'étais alors âgé de 17 ans. Malgré ma tentation de me joindre à cette armée, je restai par respect pour mon père et ses valeurs. Je continuai donc mon aprentissage à ses côtés.

Un mois plus tard, un messager agonisant arriva en hâte à Orlad, essouflé et couvert de sang. Il venait nous prévenir que l'armée de Ghelennar avait été défaite, ayant rencontré une résistance plus forte que prévue de la part des barbares des plaines. Ces mêmes barbares, des géants, paraissait-il, marchaient en ce moment même sur la forêt et comptaient erradiquer les derniers vestiges d'un peuple qu'ils croyaient faible et sauvage. Chacun fût pris de peur et se précipita pour préparer la fuite. Seul mon père resta, grave et noble, au centre de la panique générale, et se contenta de soupirer longuement. Puis, il ordonna à ma mère et moi de quitter le havre et de trouver une cachette dans la forêt. Nous devions l'y attendre pendant qu'il tentait de parlementer avec les barbares, espérant qu'une démonstration de sagesse envers eux puisse sauver le clan.

Ce devait être la dernière fois que je voyais Oranis Mehlfast Arathor, mon père.

Suivant sa volonté, ma mère m'ammena aux lisières sud de la forêt d'Orlad et nous y attendîmes mon père pendant 12 jours. Puis, convaincus que les terres du nord ne nous seraient plus d'aucun secours, nous entreprîmes un long voyage vers le sud. Arrivés au bras de la mer d'Urd, nous nous cachames sur un navire de raid partant vers les royaumes du sud. Cette traversée périlleuse, sans vivres, dans la cale d'un rafiot moisi, coûta la vie à ma mère, et seuls mon éducation druidique me permit de survivre. C'est ainsi qu'apres 3 longues semaines de voyage inhnumain, j'arrivai dans la contrée étrange que j'allais connaître sous le nom de Khalonnie.

Je compris vite que les hommes du nord n'étaient pas très bien vus dans ce pays. Je commençai donc à porter le kilt afin de passer innaperçu. Bien que la plupart des gens me regardaient d'un oeil intrigué, cet accoutrement me permit de voyager dans les campagnes du nord, et de me renseigner sur les contrées avoisinnantes. J'appris alors que, loin vers l'Est, se trouvait l'antique Forêt Noire, où mes ancêtres avaient acquis leurs pouvoirs. Sans savoir exactement ce qu'un tel voyage m'apporterait, je partis vers l'Est en quête du royaume sylvestre.

Apres plusieurs années d'errance difficile, dont je passerai sous silence les détails, j'arrivai aux frontières d'un pays nommé Bélénos qui, d'après ce que j'avais entendu dire, formait la frontière occidentale de la forêt. Je savais aussi que ce pays avait la réputation d'être chaotique et quelque peu sauvage. Toutefois, je sentis une inhabituelle influence de Gaea, influence que je n'avais pas ressenti depuis le havre d'Orlad. Ceci me donna espoir, et j'entrai dans cette contrée inconnue, curieux de rencontrer d'autres suivants de mon culte. Toutefois, cette région était quelque peu dangereuse, et je dûs à plusieurs reprises me défendre contre des orcs ainsi que certains cultistes à l'allure louche. Par après, je décidai de voyager de façon dissimulée pour éviter d'autres mauvaises rencontres.

Un jour où je m'étais assoupis, méditant sous un arbre, je fus réveillé par une bruyante compagnie. 3 hommes voyageaient à travers les bois, riant fortement à propos d'une certaine anecdote concernant 3 orcs. Ils s'arrêtèrent en m'aperçevant, mais ne voyant qu'un voyageur isolé, ils s'apprêtèrent à continuer leur chemin. Réfléchissant un instant, je me dis que voyager en groupe serait probablement moins dangereux et puisqu'ils allaient dans la même direction que moi, et je leur demandai de me joindre à eux. Lanfranc, Partag et Hamseth acceptèrent sans hésiter, et nous nous mettâmes en marche vers les terres centrales de Bélénos.

Précisions sur la fin de mon histoire..

Pendant des jours, mes nouveaux compagnons et moi marchâmes vers les terres centrales. Chemin faisant, ils me confièrent leur projet de créer une communauté une fois arrivés à Belenos, me demandant si je souhaitais m'y joindre. Bien que je fûs tenté par cette proposition, mon but premier était de me rendre, ou du moins essayer de me rendre, dans les contrées elfiques, terres d'accueil de mes ancêtres. Je leur promis toutefois de revenir à Belenos afin de les aider dans leur projet, une fois ma quête terminée. C'est ainsi que nous nous séparâmes, et je poursuivit mon chemin vers l'Est.

Cependant, le destin ne me permit pas d'atteindre le royaume de la fôret noire. Les terres elfiques, que j'imaginais belles et paisibles, étaient désormais peuplées de créatures maléfiques. Je tentai longtemps de chercher un chemin vers le coeur de la fôret, mais après plusieurs mois de voyage furtif et d'intenses combats, je dût renoncer à mon projet. Je quittai donc à regret mes terres ancestrales désormais souillées, et je décidai de reprendre la route de Belenos.

C'est ainsi qu'apres un dernier voyage, j'arrivai près du village d'Hyden, ou je commencai la recherche de mes anciens compagnons de voyage, et de leur mystérieuse communauté, La Flèche.

Cool!

Mmm, cette première rencontre avec nous, Ameseth, Partag et moi-même serait quand exactement? Avant notre Bélé de l'an dernier? Parce que c'est à ce moment qu'on venait de rencontrer les orques. Si c'est le cas eh bien on aurait été séparé et là on se retrouverait`pour Bélé II 2006.

J'ai écrit des précisions sur la fin de mon histoire, où j'explique ces détails. On s'est en effet rencontré l'an dernier, mais je vous ai quitté un peu avant votre arrivée pour ma quête principale. Après un an passé à tenter de trouver le royaume elfique, je reviens parmi vous...