C'est là mon cher une belle monture qui te portera vers le Conseil. Reviens-nous prestement, et sans éraflures, que nous puissions entreprendre ce dont nous avions discuté concernant ces maudits envahisseurs galléonites. Au passage, il serait bon que tu prennes les devants concernant ces hommes du nord, et que tu soumettes au bon jugement des conseillers nos craintes face à ces hommes. Vois ce qu'ils en pensent sans mentionner aucun de nos plans, ce qui serait fort mal avisé de notre part.
Pour ce qui est d'un code de lois, je ne peux qu'être entousiasmé de t'entendre mettre en pratique ce qui est de ton rang et de tes inclinaisons naturelles. Bélénos ne peut que sortir gagnant d'une promulgation qui chasserait l'état d'anarchie et d'incertitude actuels. Qui plus est, un membre de La Flèche y prendrait part. Merveilleux!
Ameseth devint soudainement plus hésitant et semblait peser ses mots:
Maintenant, j'ai senti dernièrement de vives tensions entre toi et Partag, exactement à la suite du dénouement de nos actions téméraires. Je suis fort chagriné de vous voir tous deux mes compagnons de premières armes en Bélénos, et tu comprendras que je parle en tant qu'ami, en grogne l'un envers l'autre. Si mes actions furent la cause de ces tensions, je voudrais bien m'en excuser auprès de vous deux; mais de grâce, tentez de vous parler franchement comme de vraies Flèche se doivent d'agir, et enterrez ces querelles qui ne peuvent que mener à notre perte. J'espère vous voir méditer à ces questions tout au long de votre chemin pour revenir avec des dispositions meilleures, car j'ai besoin de vous deux plus que jamais maintenant.
Ameseth avait parlé avec fébrilité.