Le passé de Partag
Celui qui se fait appelé simplement Partag ''de La Flèche'' est un homme qui a déjà vécu la vie paisible et calme de l'artisan aisé de la confédération Urdienne.
Fils d'un forgeron de la ville de Lausargne, il est rapidement ''placé'' comme apprenti chez un maître sabotier du quartier.
Dès son jeune âge Partag démontra une certaine réluctance à effectuer son travail, d'apprenti d'abord, et de compagnon lorsqu'il fut adulte.
Bien qu'il eut atteint un statut presque respectable à Lausargne quand il eut atteint le titre de premier compagnon, son éternelle envie de voir du pays commençait à prendre le dessus.
Partag , bien qu'il adorait Lausargne, s'y était toujours senti un peu à l'étroit. La période de l'année qu'il préférait, contrairement à la plus part de ses collègues, était les 50 jours de corvé de milice qu'il devait faire chaque année depuis sa maturité.
Il développait ainsi une habileté au maniement de l'épée, et surtout de son arme de prédilection, l'arc.
Au départ, cette affinité lui fut simplement plaisante, mais apres quelques années, il avait développé une relation toute particulière avec son arc, qu'il continuait à pratiquer même lorsqu'il n'était pas de corvée, en cachette..Al organisa des petits concours de tir contre des collègues miliciens, il les remporta presque tous, et il comprit que l'arc ne le quitterait plus.
Il songea un temps à s'enrôler de façon permanente dans la milice Lausargnoise, mais après mûre réflexion, les corvées de garde et le maintien de l'ordre ne le passionnaient pas. Il souhaitait exercer son art, le tir à l'arc. Comme la chasse ne l'inspirait guère, il prit le jour de ses 26 ans une grave décision.
Celà faisait plusieurs années qu'il pratiquait son métier, et il était en âge de se marier, un bon partit de surcroît pour la fille d'un artisan ou d'un milicien. Mais la vie qu'il menait ne lui suffisait plus, et il annonça au maître sabotier qu'il quittait ses fonctions et par le fait même la ville.
Le choc le plus dur fut encaissé par sa mère qui espérait lui faire épouser la fille d'une de ses connaissances, mariée à un magistrat. Ce mariage aurait permis à la pauvre femme de faire un bond dans la hiérarchie sociale et d'être invitée dans des salons plus prisés que ceux qu'elle fréquentait en sa qualité de femme de maître forgeron.
Elle lui cria qu'il allait se faire tuer et qu'il était bien idiot de quitter le confort de sa position à Lausargne pour un hypothétique avenir au bout de ses flèches. La pauvre femme ne réalisa pas qu'elle venait de faire tomber les dernières inhibitions de Partag et le poussa même à hâter son départ.
Il quitta donc Lausargne sans avoir de véritable destination en tête.
Sa première réaction fut de prendre la route qui menait vers l'ouest et les contrées khalonnienne ou vivait selon ce qu'il en savait, des guerriers courageux qui portent des espèces de jupe qu'ils nomment Kilt.
Alors qu'il traversa un minuscule bourg à quelques Kilomètres de la Frontiere de la Khalonnie, il fit la rencontre d'un groupe de fervents de Tharos qui arrivaient de Vlimek et avec qui ils s'entendirent comme larron en foire. Ils l'initieront au joie du jeu et aux voix de Tharos.Le petit sabotier/milicien à tempe partiel, fut comblé. Enfin, il comprit que son destin serait guidé par Tharos, cétait Tharos qui l'avait poussé à quitter Lausargne et c'est Tharos qui le guiderait pour son avenir!
Il accompagna les prêtres qui retournaient à bélénos après un long pèlerinage dans les cités Urdienne pour faire leur ''commerce''.
En quelque mois il vut plus de choses et de gens différent qu'il eut cru possible qu'il en existe.
Il traversa la Khalonnie et une partie de l'empire de twyden. il laissa ses nouveaux acolytes Tharosien à la limite de l'empire et des terres de bélénos âpres qu'ils eurent choit de bifurquer au sud pour tenter leur chance à Argyle.
Il arriva en Terre de Bélénos vers le milieu de l'été 1005. Il fit rapidement la rencontre de ceux qui deviendraient ses amis.
Il rencontra d'abord Hamseth, un rodeur qui le reçut à l'entrée de la forêt qu'il occupait par une flèche qui lui passa à quelques centimètres du nez.
D'abord alarmé, Partag fut ensuite fasciné par la précision des tirs de Hamseth et ils discutèrent longuement des avantages du combat à distance.
Ils passèrent quelques jours à pratiquer leurs ''sports '' favoris et ils décidèrent de voyager ensemble.
Quelques jours après alors qu'ils marchaient paisiblement dans la foret, ils entendirent des cris de batailles et le hurlement caractéristique des orcs.
De façon méthodique ils se rapprochèrent et arrivèrent sur les lieux au moment où un jeune guerrier venait d'achever l'un des trois orc qui l'assaillaient.
Les choses par contre se corsaient pour le jeune homme et l'arrivée de Partag et Hamseth fut pour lui providentielle.
D'un tir précis ils achevèrent l'orc qui menaçait de fracasser le crane du jeune homme qui pu rapidement prendre le dessus sur le 3eme assaillant.
Le jeune homme se nommait Lanfranc et était fils d'un noble de l,empire de Twyden élevé en argyle après la mort de sa famille.
Il pressentait ainsi dans toute sa candeur sa philosophie du combat et de l'honneur à Partag et Hamseth qui en restèrent cois.
Mais la bonne humeur de Lanfranc et l'aura de bonté qu'il dégageait les eut vite conquis et ils voyagèrent à trois pour la suite de l'histoire.
Ils arrivèrent à syptosis le soir de la troisième lune 2005.
Ne connaissant personne et ayant simplement une petite idée de l'endroit où ils etaient (Hamseth le rodeur était déjà passé par là des années auparavant), ils se dirigèrent d'abord vers l'auberge du Phoenix où ils furent accueillis par un aubergiste ratoureux qui leur demandait 3 tomis pour un simple verre de vin!
Âpres quelques discussions d'usage ils décidèrent de se rendre au village, qui selon ce qu'ils avaient appris, se trouvait à l'autre extrémité de la route nommée route du roi.
Plusieurs personnes les mirent en garde du danger qu'ils courraient, et comme ni Partag ni Hamseth ne disposaient de leurs arcs (précédemment perdu à la suite d'une nuit d'orage où une rivière sortit de son lit, emportait une partie de leurs effets personnels) ils se sentaient effectivement vulnérables. Ils décidèrent néanmoins de s'aventureux sur la route du roi. À peine eurent-ils fait une quinzaine de mètres qu'un bruit étrange attira l'attention de Partag, une espèce de grognement comme il n'en avait jamais entendu, et qui se rapprochait lentement...
À suivre