Lossan - Xiongmao -

Avant Bélénos

C’est prêt de Vozdth que je suis née en l’an 703 dans un petit village pêcheur sur les rives de la mer tranquille. Aîné d’une famille de 9 enfants, j’étais de loin le plus difficile. Je ne voulais rien savoir des corvée familiale et je passait la plus part de mon temps a me battre avec les autres enfants du villages pour le simple plaisirs du combat, ou lorsque l’on m’insultait ou encore, ce qui me sortais de mes gons, lorsque ma sœur Cyan plus jeune d’un ans se faisait ridiculiser par les autres enfants. Cyan était ma seule raison d’être. Mes parents avaient beaucoup de problèmes avec les autres familles à cause de moi. Il fallait me discipliner disaient-ils. Alors, c’est à l’age de 9 ans qu’ils m’envoyèrent dans un monastère où vivait une dizaine de moines originaires des terres de Shatai qui étaient venu s’installer en Argyles. Ce temple se situait en bordure des Monts Rempart près de Bratovish.

Mes parents avaient vu juste. J’allais bientôt être une personne disciplinée. Mais il fallu du temps pour m’apprendre la discipline. Je tentai de m’échapper à 11 reprises à l’intérieur du premier mois. Tousse furent un échec. Les moines m’enfermèrent dans un endroit clos pendant plus de 2 semaines sans manger ni boire. Je me résignai donc à apprendre ce que les moines s’acharnaient à m’apprendre : la paix intérieur. Et de cette paix, la discipline. Chaque jour il fallait me lever 2 h avant le lever du soleil, méditer 2 heures, manger ma portion de riz que j’haïssais mais que j’ai vite appris à aimer, ensuite entraînement physique toute la matinée (courir plusieurs kilomètres en montagne, lever des charges extrêmement lourde, me faire frapper avec des bâtons sur le corps) ensuite, l’après midi, c’était le temps des leçons de combat. J’y pris rapidement goût, et j’étais doué. Et le soir venu, on m’apprenais a écrire et a lire pour ensuite retomber dans un autre 2 heures de méditations pour aller me coucher exactement en même temps que le soleil. Il me fallu 8 mois pour bien m’adapter a ce rythme de vie inhumain, et je l’ai vécu jusqu'à l’age de 20 ans, sois pendant 11 an, sans jamais avoir de nouvelle de ma famille et de ma soeur... J’y ai appris non pas que la discipline, mais aussi l’endurance, la maîtrise de sois, un art de combat extrêmement efficace, a altérer mon corps par la force de l’esprit et a lire et écrire comme il ce doit.

L’entraînement terminé, j’avais oublié ma sœur aimée, Cyan. Comment avais-je pu? Il me fallait la retrouver. Bien sur, elle n’était plus au domicile familiale, car le domicile familial n’existait plus. Je n’avais plus aucune trace de ma famille, comme si elle n’avait jamais existé. Même les anciens voisins n’y étaient plus, le village au complet avait changé. Je me mis donc à errer les terres d’Argyle a la recherche d’une fine trace de ma sœur. Le reste de ma famille, je m’en moquais éperdument. Je visitai chaque region d’argyle sans le moindre petit indice. Et c’est au mois de septembre 724, dans un bourg de la région de Fovrine que ma vie pris une autre tournure.

Sans un sou, en train de me chercher un endroit ou me reposer dans des recoins sombres de la ville, 3 hommes sortirent des ombres, poignard a la main. Sans dire un mot, l’un d’entre eux se précipita sur moi avec la ferme intention de m’égorger. Bien sur, j’eu tôt fait de réagir, d’un coup vif a la gorge, l’homme s’écroula sur le sol, inerte. Il a fallu peu de temps aux deux autres de relancer l’attaque. Ils étaient les deux m’assénant coups après coups sans jamais toucher leur cible. J’esquivai temps bien que mal les attaques de c’est 2 malfras jusqu’a ce je pu saisir le bras du plus laid des deux et sans réfléchir, tel un automatisme, je lui brisa le poignait et il s’écroula avec un cris de douleur a faire réveiller un mort. L’autre cessa tout de suites ses attaques et se dissimula dans les ombres tel un écureuil apeuré. Je me penchai sur l’homme a qui j’avais frappé la nuque et réalisai que je l’avais tuer. Je m’agenouilla alors au sol pendant que l’autre se lamentait d’avoir mal à son poignet en m’insultant de tous les noms, et médita dans un silence intérieur. Je venais de vivres mon premier vrai combat, c’était comme si j’avais combattu toute ma vie, et j’avais tué un homme…

Quelques minutes plus tard, une dizaine d’homme armée et en armure m’appréhenda. Je me livrai a eux sans aucune résistance et ils me jetèrent au cachot sans un mot. J’étais entré en méditation profonde. Le regret d’avoir tuer un homme m’avais plonger dans un état second.

3 jours plus tard, un homme aux allures importantes accompagné d’hommes armés était venu pour me prendre. Il me dit rapidement qu’il avait entendu parler que j’avais tuer un homme a main nu et il me voulait dans son arène de gladiateur. Ses hommes me saisirent et on m’amena.

Pendant plus de 2 ans, je combattis nombres de combattant. Jamais je ne pensais à m’enfuir. Je voyais la une opportunité de parfaire mon art, ce qui fut le cas et mon « maître » me traitais bien, même qu’il me traita comme un ami, car je lui faisais empocher beaucoup d’argent. De plus, il aurait été impossible de m’enfuir. Maniant seulement la lance et le pugilat des moines, je gagnai la plus part de mes combats, et jamais je n’ai commis une deuxième foi l’erreur de tuer. Chaque fois, j’épargnais mon adversaire, ou même, mes adversaires et chaque fois que je perdais, mon adversaire m’épargnait, car la foule m’adorait et vers la fin, j’adorais la foule et les combats que je livrais. Et c’est à l’age de 23 ans qu’on m’affranchit. J’étais redevenu libre et a la fois esclave du combat. Mais j’avais une quête, retrouver ma soeur Cyan.

... a suivre

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