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 Histoire d'Aoneïnar Lendasakk dit Ameseth Lendur

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Ameseth
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MessageSujet: Histoire d'Aoneïnar Lendasakk dit Ameseth Lendur   Histoire d'Aoneïnar Lendasakk dit Ameseth Lendur Icon_minitime3/6/2006, 00:01

AMESETH LENDUR

Histoire des villages de la « Grande Marche »

Il est bon ici d’entamer le récit des tribus de la Marche des Brumes telle que racontée par les anciens et transmis de générations en générations par voix orale. Car l’écriture n’est point entré dans les mœurs de ces bonnes gences attachés à une vie servile et rude, si ce n’est que de quelques rares exceptions dont nous ne traiterons aucunement.
En Khälonnïë ancienne, les anciens disent communément il y a des centaines d’hivers, les peuples n’étaient point en paix entre eux. D’interminables guerres de territoires frappaient cruellement les moins nantis tandis que s’affirmaient difficilement les frontières des nombreux clans. De ces périodes troubles naquirent des hommes pauvres qui ne désiraient que fuir famine, peste, vengeance et destructions. C’est ainsi que la marche des exclus se mit en branle, emportant en son sillon de nombreuses familles, pour la plupart du nord Blasdland, vers des contrées plus accueillantes (Dans les clans issus de cette marche l’on nomme ce récit la Grande Marche, mais elle demeure inconnue même en Khälonnïë où les fuyards furent rapidement oubliés. Se référant au prêtre Harduin de Villsam dans son Histoire du Yarbrield : « Sans nul doute vers le début du IIIe siècle a-t-on vus des déplacements de population intensifiés par l’état de guerre en Lyäden et Blasdlande, mais aussi en Twyden, en Genterdorf. De ces peuples, il ne reste assurément rien sinon de la poussière aux yeux d’Usire»). Sans ressources, de nombreux individus moururent des rigueurs du climat ainsi que des difficultés de cette entreprise hasardeuse. Remontant vers le nord, puisque le sud était déjà fortement saturé en population, les hommes de la Grande Marche s’arrêtèrent d’abord en Yarbrield dans l’empire de Twydën car la géographie des lieux s’apparentait à leur lieu d’origine. Pourchassés par l’ordre établi, indésirable par leur grande pauvreté, ils seront sommés de quitter par l’Empire sous peine d’extermination. Ne pouvant revenir sur leurs pas, ils vont longer les côtes de la baie de la Mer d’Urd et remonter en Terre des Brumes. C’est à la bordure Nord du Yarbrield, là ou les terres ne sont pas encore stériles et où les peuples du Nord n’affirment pas encore leur présence, qu’ils s’établiront.
Au terme de nouvelles querelles intestines concernant le respect des traditions, certains détachements adeptes de la nouveauté remonteront la rivière Brune et dresseront des villages temporaires plus à l’intérieur des terres à la frontière Nord de Bélénos. Ils feront alors rapidement connaissance avec les Hommes du Nord mais s’entendront pour payer de lourds tributs en fruits de la pêche et de la chasse contre la protection des épées. Ce pacte s’avèrera profitable puisqu’il permettra aux avant postes nordiques d’oublier les soucis du ravitaillement tout en se concentrant sur les tâches guerrières. La proximité de terres plus hostiles comme Bélénos amèneront les villages de la « Grande Marche » à rechercher la protection que peut offrir la lisière de la Foret Noire, sillonnée par des détachements de la cour elfique, déterminant une avancée plus à l’est. Nommé d’abord en dérision par les Hommes nordiques, le chef des villages désormais unifiés se nomme alors le Markvart ou protecteur des frontières, malgré la réalité que représente quelques faibles villages pourvoyeurs de ressources ne faisant visiblement qu’acte de présence. Mentionnons que peu rares furent les incursions de races maléfiques, causant de grandes pertes au fils du temps. Mais pratiquent la technique de la diversion, du déplacement des villages, de la surveillance, du versement de tributs, et bénéficiant d’une certaine protection, les villages issus de la « Grande Marche » restent encore aujourd’hui implantés aux frontières des nations. Peu peuplés, ils furent sauvés par leur faiblesse et l’art de la dissimulation observé chez les elfes avec qui ils eurent quelques contacts.


Histoire d’Ameseth Lendur

De son nom véritable Aoneïnar Lendasakk. Son prénom est dérivé du préfixe Aon qui dans la langue de la tribu signifie « Sacrifice » et de Eïnar « Audacieux » en langage nordique.
Nous voudrions ici vous entretenir d’une curieuse coutume observée chez les clans de la « Grande Marche » concernant l’attribution des noms. Il est en effet de mise d’attendre que l’enfant ait démontré des qualités particulières pour le prénommer. L’on pense ainsi que ce n’est pas la dénomination qui doit influencer l’individu mais bien le contraire (bien d’autres cultures illimuniennes font du nom de famille le révélateur identitaire). A ce sujet, une bien curieuse histoire circule chez les anciens sur un homme sans caractère jamais prénommé sa vie durant. Pour en terminer avec la question pronominale, il serait intéressant de noter que l’on dresse souvent un parallèle entre la précocité d’attribution d’un prénom et la valeur d’un individu.
Aoneïnar naît le 8 décembre 701 dans le village de Brunerive, du clan de la « Grande Marche » au sud des Terres des Brumes. Fils de Tillbellon Lendasakk et de Gunvor Ragr, troisième enfant au total, premier mâle d’une famille de 10 enfants (3 frères et 6 sœurs), Aoneïnar est prénommé vers l’âge de 10 mois, tout à fait dans la moyenne observée. L’on croit observer chez lui certaines tendances fortement marquées pour la témérité et l’exploration de son environnement. En bas âge, l’histoire des villages est marquée par une certaine prospérité et une température clémente favorisant la cueillette, la chasse et la pêche. Son père lui enseigne rapidement l’art ancestral de la pêche au mini harpon, mais également celui du maniement du filet dans la rivière Landeviel (autre rivière située en bordure de la Forêt Noire nommée ainsi par les elfes). Il est ensuite initié aux mystères de la chasse au petit gibier, puis au gros gibier en suivant des détachements de chasseurs dans de courtes expéditions. Son père, plutôt versé dans l’art divinatoire ainsi que les rites ancestraux, voit d’un mauvais augure l’incident qui perdra Aoneïnar dans les landes un court temps, chose rare pour les expéditions de chasse en terrain découvert. Aoneïnar subit des déplacements plus marqués vers l’âge de 13 ans. Le village doit changer d’emplacement plus régulièrement suivant le passage plus fréquent d’orcs le long de la rivière Brune. Le climat change aussi quelque peu pour atteindre la température encore observée aujourd’hui. C’est à cette période qu’Aoneïnar perd une amie de longue date, victime d’une fièvre aigue, rencontrant pour la première fois le destin dans ses revirements les plus brutaux. Bien que la mort ne soit pas une rareté dans le clan de la « Grande Marche », la chance lui avait été donnée de ne perdre aucun être cher avant cet événement.
À l’adolescence, c’est étrangement sa mère, Gunvor, qui lui enseigne l’art du maniement de l’épée bâtarde. Non point que cela fût une coutume dans le clan mais que suivant les inclinaisons de sa mère pour la chose guerrière, il était naturel qu’il en fût ainsi. Gunvor aurait dû selon ses dires « naître homme » mais Gaea en avait voulu autrement. Malgré que la chose fût connue de tous, Gunvor se cacha lors de l’entraînement pour éviter publiquement à son fils la honte d’une mère et d’un père aux esprits inversés. Aoneïnar apprend également lentement l’art de la négociation, mais enrage de voir la soumission de son peuple envers les Hommes du Nord. C’est avec l’âge qu’il comprend mieux la notion de compromis, inhérente à la survie ; mais il rêve toujours d’un avenir meilleur ou il ne sera plus enclavé par ses origines. Vers l’âge de 19 ans, ayant connu quelques succès dans des embuscades archères contre les orcs, son esprit téméraire le pousse vers des contrées inexplorées. Fatigué d’une vie harassante dépourvue de nouveautés, il décide d’entamer une marche vers le monde « civilisé » pour entrevoir les beautés engendrées par Gaea. Mais il veut d’abord explorer l’extrême Est, et entrevoir les montagnes dont certains voyageurs nains on entretenu ses ancêtres, au grand désarroi de sa mère qui voit en lui un fier combattant pour la protection du village. Il ira à ses dires « construire sa tombe des rochers de la montagne ».
Aoneïnar entreprend sa marche avec deux autres compagnons dans la force de l’âge en contournant la Forêt Noire vers l’est. Les premiers jours amènent des petits contingents gobelins qui forcent le trio à l’art du camouflage dans les bois qui bordent la rivière brune. Puis bifurquant vers la Landeviel, les créatures maléfiques se font plus rares. Après quelques jours de marche, les deux acolytes d’Aoneïnar, désillusionnés par la vie d’aventure, rebroussent chemin en proie à la faim et au découragement. Aoneïnar se décide à vaincre la peur qui le tenaille pour poursuivre son rêve de voir le monde de Gaea. Par la chasse et la pêche, il subsiste tant que dure la Landeviel, mais lorsque celle-ci ne devient qu’un étroit ruisseau, il entrevoit la fin de sa guide naturelle au profit d’un petit lac. Il est alors à plus de 20 jours de marche. Alors qu’il se repose sur la berge sud, des orcs se manifestent sur la berge opposée. Il est alors forcé de s’enfoncer au sud vers le royaume inquiétant des elfes pour échapper aux hideux orcs. Épuisé, lacéré par la végétation, il est rapidement arrêté aux abords du royaume elfe par un contingent du grand peuple. Voyant que le jeune humain est inoffensif et désemparé, connaissant l’existence des villages à l’ouest, les elfes se montreront magnanimes et offriront un sauf conduit sur leurs terres à la condition de rejoindre la Landeviel et de regagner Brunerive par le plus court chemin.
Lorsque Aoneïnar retrouve le village après plus d’un mois d’aventures, le constat en est un d’échec cuisant. Il n’aura jamais approché assez les montagnes même pour entrevoir leurs cimes enneigées. Les quelques années qui suivent sont pour lui un cauchemar. Se refermant sur lui-même, il ne participe que peu aux activités du village jusqu’à ce que son père, inquiet de l’état de son fils, lui recommande selon la vision d’un songe, de tenter d’apaiser son cœur en Gaea en empruntant une route moins sauvage. À 26 ans, il quitte donc vers le sud en contournant Bélénos par le Yarbrield accompagné de nouveaux compagnons. Le groupe se sépare alors que les autres membres veulent faire route vers les terres ancestrales (Khälonnïë) tandis Aoneïnar choisis le sud. C’est en Twyden qu’Aoneïnar Lendasakk devient Ameseth Lendur (il se dit avoir beaucoup enduré), au moment où le sentiment qu’il ne fera plus marche arrière se fera sentir. Suivant son désir d’échapper au passé qui le retient à son village mais aussi à celui de se mettre aux tendances de nouvelles prononciations, il se sentira enfin libre de ses ambitions de voir le monde. Il bifurquera vers Bélénos par le sud à l’été 728 où la rencontre d’un singulier personnage « Partag » et d’un noble sans terre « Lanfranc » le convaincra de tenter d’établir une groupe qui se suffira à lui-même et qui résistera au temps.
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